La période débute mal avec une terrible épizootie qui entraîne la perte de l’essentiel du bétail. Une forte croissance démographique touche à nouveau Le Sappey, qui passe de 400 habitants vers 1820 à 500 en 1860. La population continue à vivre de l’agriculture. Le bois alimente des fours à chaux et des charbonnières. La période est marquée par des tensions et un procès avec la commune d’Arbusigny au sujet de l’accès aux pâturages du Salève et du partage des bois communaux qui sont en indivision entre les deux communes. En 1829, un adoratoire est édifié au hameau de La Grange. En 1841, Francis Dusonchet, religieux, fait construire une chapelle Chez Bolliet. En 1835, on reconstruit l’église sur l’emplacement de l’ancienne dans le style néo-classique. Elle est surmontée de coupoles, chœur et croisillons en culs de four. L’intérieur abrite un très joli mobilier sarde. Dans les années 1850, suite à la fondation pour une école des garçons due au chanoine Laverrière, la municipalité s’occupe de louer un local dans ce but et réfléchit à la construction d’une maison d’école au chef-lieu. En avril 1860, les 132 votants du Sappey votent à l’unanimité l’annexion à la France à la condition d’intégrer la Grande Zone franche qui permet le maintien de la libre circulation des habitants et des biens vers la Suisse