Le toponyme Sallanjoux se rapporte sans doute à la demeure d'un aristocrate à la période mérovingienne ou carolingienne.
À partir de l'an mil, Vovray est un front pionnier, comme en témoigne la toponymie à dominante franco-provençale : Chez Jourdy, Aux Richiard, Le serton , À la Brulaz.
Vovray intégré à la paroisse de Cruseilles devient sans doute assez peuplé pour que les habitants demandent leur propre lieu de culte. Vovray est ainsi détaché de la paroisse de Cruseilles dont elle devient une filiale, dédiée à Notre-Dame et à Saint Christophe martyr (qui apparaît comme saint patron à partir du XVIIe siècle). Faute de presbytère, le curé réside à Cruseilles.
En 1478, la paroisse de Cruseilles et sa filiale de Vovray sont unies au chapitre de la Sainte-Chapelle de Chambéry qui la fait desservir par trois vicaires, non compris celui qui est en chargé de l'annexe de Vovray.
Les habitants et les terres sont soumis à divers seigneurs, les nobles de Loex et les seigneurs de Menthonnex et du Turchet notamment mais surtout le comte de Genève.
Après la terrible épidémie de peste noire de 1348 qui a dû décimer près de la moitié des habitants, la population connaît un timide essor ( Environ 140 habitants vers 1443).